Libération du papillon dorsal

Publié le 19 novembre 2020 par Patrick
Exercices

Cet exercice est aussi connu sous le nom « Exercice de la cale ».

Cette pratique permet de libérer la cage thoracique et les épaules du poids des tensions qui s’y accumulent. La tristesse, les chagrins, le vague à l’âme, la frustration, induisent au fil des jours un enroulement des épaules et une courbure du dos vers l’avant, ce qui entravera la respiration. S’il vous est difficile de chasser tristesse ou mélancolie par le biais du mental, la pratique quotidienne de cette posture vous y aidera. Cet exercice corporel modifie de façon certaine notre appréhension émotionnelle de la vie.

—I. Laading, Les cinq saisons de l’énergie, Édition DésIris, 1998
Posture "Libération du papillon dorsal", I. Laading, Les cinq saisons de l'énergie
Figure 1: Posture « Libération du papillon dorsal », I. Laading, Les cinq saisons de l’énergie

Pour pouvoir pratiquer cet exercice chez vous, il vous suffit d’une couverture roulée qui aura comme longueur minimum, la largeur de votre torse et comme épaisseur, 10 à 20 cm. Couché sur le dos, bras en croix, placez cette couverture roulée sous les omoplates, perpendiculairement à la colonne vertébrale. Positionnez cette cale tout contre le dessous des bras (Figure 1). Notez bien que c’est vous qui choisissez la hauteur de cette cale, en roulant plus ou moins la couverture. Les premières sensations, couché sur cette cale, vous rappelleront des souvenirs de camping sauvage, avec la fameuse racine que vous n’aviez pas remarquée avant de planter la tente… Mais que vous découvrez au moment de vous coucher.

Le but n’est pas de se faire souffrir, bien au contraire. S’il faut un coussin sous la tête, mettez-le. S’il faut un coussin sous les genoux, mettez-le. Les premières sensations d’inconfort passées, observez que le dos se relâche et qu’il accepte de mieux en mieux la cale. Observez à chaque inspire le sternum (par cette posture déjà en proue) se soulever. Imaginez qu’à chaque inspire, le sternum se soulève un peu plus haut. Et le sternum le fait vraiment, il se soulève un peu plus haut à chaque fois. Peu à peu, vous allez réaliser que l’inspire se libère, que l’élévation du sternum est quasi infinie et que l’inconfort de la cale n’est plus un problème.

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Patrick Bochud

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